OU METTRE 250 000 EOLIENNES ?

OÙ METTRE 250 000 ÉOLIENNES ?

L’économiste gouvernementale Judith Soan vient de démontrer dans un article dans The Australian que les manipulations financières dans le sillage de l’éolien et d’autres sources pesaient deux fois l’affaire Madoff ou Enron.

Les éoliennes occupent déjà 10% du territoire pour 4% de l’électricité, ce qui représente 20% du territoire rural français. Bruxelles vient en 2017 d’abandonner l’éolien comme objectif prioritaire dans les énergies renouvelables pour manque d’efficacité et de résultats. Et pourtant, c’est curieusement ce maillon le plus faible qui est mis en avant dans un scenario délirant imaginé sous influence qui voudrait les multiplier par 25. Le siège incessant d’officines de communication et des lobbies financiers y est pour beaucoup, car la poule aux oeufs d’or excite l’appât du gain. L’éolienne est la seule filière subventionnée à 100% par le contribuable sans risque de perte, que le résultat soit bon ou mauvais.

Alors que déjà 10 000 éoliennes occupent le territoire français pour fournir à peine 4 % de l’électricité, ce scenario à 100% suppose donc … 250 000 éoliennes … ! Et pourtant elles ne tourneront toujours qu’un jour sur cinq, parce qu’il faut du vent pour faire tourner une éolienne et que l’équivalent annuel du vent est un jour sur cinq. Et donc en plus, il faut multiplier autant de centrales à gaz ou à charbon pour alimenter l’électricité 4 jours sur cinq… ou alors éteindre son frigo, son ordinateur, sa télé 4 jours sur cinq et sans savoir quand.

L’éolien est pourtant la filière la plus chère et la moins efficace pour la transition énergétique, celle qui ne crée aucun emploi local, celle qui donne lieu aux manipulations financières les plus mystérieuses. Curieusement l’hydraulique, les nouvelles turbines mixtes, les piles à combustibles sont à peine mentionnées alors que ces domaines pèsent 40 fois plus que l’éolien et qu’ils créent des emplois locaux avec une disponibilité réellement efficace.

Chaque Français aurait vue sur 8 éoliennes de sa fenêtre, de Dunkerque à Bonifacio, de Brest à Stasbourg, de Biarritz à Menton.

La totalité de l’espace rural français serait occupée par des éoliennes, avec les études qui commencent à paraitre sur l’assèchement et l’appauvrissement des sols comme on le voit dans les implantations massives comme le long de l’Autoroute A10 par exemple. Une éolienne déplace 38 tonnes d’air par seconde, par simple vent faible d’environ 20kmh, soit l’équivalent de 6 éléphants, ou encore deux fois le trafic d’une grosse autoroute. Contrairement aux idées reçues, ce fait soigneusement dissimulé lors des enquêtes publiques a des impacts considérables à moyen et long terme.

Si votre scooter ne démarre qu’une fois sur cinq, ce n’est pas en achetant 5 scooters que vous allez résoudre le problème. C’est comme si on nous disait qu’on allait réaliser le plan haut débit Internet avec des téléviseurs noir et blanc ou des minitels… !

C’est pourtant cet étonnant raisonnement qui est fait dans les plans présentés sur l’éolien. Une chercheuse française, Maya Beauvallet, a bien analysé ce phénomène dans l’ouvrage « les stratégies absurdes » comment faire pire en croyant faire mieux, ou encore le sociologue Christian Morel à propos des décisions absurdes. L’histoire française est parmi les records mondiaux dans ce domaine et encore récemment avec le flop du vaccin de la grippe de Roselyne Bachelot, les portiques écotaxe de Ségolène Royal, les abattoirs de la Villette, les satellites français de télécoms, la faillite du Crédit Lyonnais etc… avec des dizaines de milliards jetés à la poubelle et le contribuable obligé de payer l’addition pendant des années.

L’éolien coûte 7 milliards par an et on n’ose imaginer la prolongation de ce scenario absurde, en destruction massive de terres agricoles, en anarchie du réseau électrique, en aléas de production, en augmentation massive de la précarité énergétique dont souffrent déjà 12 millions de Français selon la source officielle de l’Observatoire de la Précarité, avec une courbe qui suit exactement l’introduction de la filière subventionnée à 100 % de l’éolien.